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Sortie interne - Montagne noire
- le 14/03/2010 16:41 par polo
La montagne noire était blanche pour l'occasion ! Il fallait la faire celle là. Au moins c'est fait.
Départ de Castelmaurou à 13h en ce samedi ensoleillé mais frais. On s'active, on se presse, on gigotte sur la place pour se grouper dans les véhicules. Premier incident pour le malchanceux Alain D, dont le vélo mal appuyé, chute sur un angle tranchant. Le cadre est endommagé, retour forcé à la maison ! Tout le monde se dispute pour regonfler les pneus du camping-car du Président... Rien que pour ça, ça vaut la peine d'être Président !
Direction : Le Faget où était jugé le départ de notre première sortie interne de la saison. 16 CCviens au départ : Agnès (honneur à la gente féminine, dont la jante jouera un mauvais tour , Michel Pe (que c'est bon les grandes vacances), Michel Pi (cette fois ci, pas de problème de chaîne), Laurent (toujours d'aussi bonnes jambes et qui nous a concocté un bien joli parcours équilibré), Fabrice (et sa goye légendaire, et qui fut à la hauteur sur tout le trajet), Dider (qui pour l'occasion n'a pas oublié ses papiers d'identité, en double, c'est plus sûr), Serge B (la cassette a tenu ce coup-ci), Sergio (la trippe en vrac), Eric L (bien sur tout ça ne vaut pas la vallée de Chevreuse...), Jean-Luc R (et sa forme inégalable sans donner jamais la sensation de forcer), Raphael (et ses irrésistibles attaques), Thierry R (sur ses terres), Claude (hanté par l'angoisse de voir tomber son vélo du camping-car du Président), Bernard C (c'est dur mais c'est bon surtout quand ça s'arrête), Guy (souriant et en pleine forme), Polo (votre serviteur...).
On s'élance joyeusement, vent portant, direction Cuq Toulza, au loin puis de plus en plus près, se découvre en contre jour la Montagne Noire parée de sa plus belle robe scintillante, j'ai nommé dame neige. A Dourgne, le peloton est encore groupé. Après une vidange des vessies, c'est tout de suite moins poétique mais nécessaire avant d'attaquer les difficultés, Michel P jette l'éponge, et décide un retour anticipé sans passer par la case "montagne".
C'est parti pour les presque 10kms d'ascension, la première de la saison permet de jauger les sensations et faire le point sur l'état de forme. Il fait de plus en plus frais, et au détour des virages, la bise vient gentiment nous raffraichir... Passés les premiers kilomètres, et l'innévitable montée en régime (et en fréquence cardiaque), il faut trouver un second souffle, ne pas se laisser griser par l'irrésistible panorama offert à nos yeux. Avec l'altitude, le paysage se découvre tout à fait, la verdoyante vallée est à nos pieds. La route est à nous... C'est si insolite de rouler là avec toute cette neige autour. Mer-veil-leux !
Au sommet, les écarts sont significatifs, tout le monde arrive fourbu mais heureux d'avoir vaincu la pesanteur et son défis personnel. Les plus rapides descendent encourager les plus en dificulté. Une petite photo (oui Jorys tu l'auras), et il est temps de filer direction Sorrèze. Descente glaciale, humide, ça et là quelques plaques de neige ou de verglas. Il faut rester vigilant. Crevaison d'Agnès, qui voulait nous montrer en "live" sa rapidité et la qualité de ses interventions. On peut témoigner, c'est de l'efficace. Attention toutefois à ne pas lui confier une capsule d'air comprimé... si vous voulez garder vos deux yeux !
De retour sur le plancher des vaches -de Sorrèze- les mandibules (et le reste) gelés, il nous reste à affronter les quelques bosses, face au vent d'Ouest qui a forci (ou alors c'est nous qui sommes fatigués). Peu de candidats se pressent à l'avant pour prendre les relais... Mais certains, qui se sont réservés des ressources insoupçonnées, les coquins (auraient-ils forcés dans l'ascension ?), en profitent pour marquer le tempo dans les dernières difficultés. L'objectif n'est plus loin, et c'est dans la bonne humeur et sans encombre que nous rejoignons le point de départ, et ,et , et retrouvons notre trésorier Jean-Marc , himself, en stage au Faget. Pour lui, le vélo ce sera demain !
J'oubliais l'essentiel, c'est Fabrice qui règle tout le monde au sprint, malgré une tentative audacieuse de Serge B, parti de trop loin, et rejoint sur le fil grâce à une stratégie d'équipe d'une extrême précision... A côté, le final de Paris-Nice sur la promenade des anglais, c'est du travail d'amateur !
Merci à tous, session de rattrapage le dimanche 4/04 pour ceux qui n'auraient pu la faire, ou ceux qui voudraient la refaire !
Une photo par Jean luc RICARD
Départ de Castelmaurou à 13h en ce samedi ensoleillé mais frais. On s'active, on se presse, on gigotte sur la place pour se grouper dans les véhicules. Premier incident pour le malchanceux Alain D, dont le vélo mal appuyé, chute sur un angle tranchant. Le cadre est endommagé, retour forcé à la maison ! Tout le monde se dispute pour regonfler les pneus du camping-car du Président... Rien que pour ça, ça vaut la peine d'être Président !
Direction : Le Faget où était jugé le départ de notre première sortie interne de la saison. 16 CCviens au départ : Agnès (honneur à la gente féminine, dont la jante jouera un mauvais tour , Michel Pe (que c'est bon les grandes vacances), Michel Pi (cette fois ci, pas de problème de chaîne), Laurent (toujours d'aussi bonnes jambes et qui nous a concocté un bien joli parcours équilibré), Fabrice (et sa goye légendaire, et qui fut à la hauteur sur tout le trajet), Dider (qui pour l'occasion n'a pas oublié ses papiers d'identité, en double, c'est plus sûr), Serge B (la cassette a tenu ce coup-ci), Sergio (la trippe en vrac), Eric L (bien sur tout ça ne vaut pas la vallée de Chevreuse...), Jean-Luc R (et sa forme inégalable sans donner jamais la sensation de forcer), Raphael (et ses irrésistibles attaques), Thierry R (sur ses terres), Claude (hanté par l'angoisse de voir tomber son vélo du camping-car du Président), Bernard C (c'est dur mais c'est bon surtout quand ça s'arrête), Guy (souriant et en pleine forme), Polo (votre serviteur...).
On s'élance joyeusement, vent portant, direction Cuq Toulza, au loin puis de plus en plus près, se découvre en contre jour la Montagne Noire parée de sa plus belle robe scintillante, j'ai nommé dame neige. A Dourgne, le peloton est encore groupé. Après une vidange des vessies, c'est tout de suite moins poétique mais nécessaire avant d'attaquer les difficultés, Michel P jette l'éponge, et décide un retour anticipé sans passer par la case "montagne".
C'est parti pour les presque 10kms d'ascension, la première de la saison permet de jauger les sensations et faire le point sur l'état de forme. Il fait de plus en plus frais, et au détour des virages, la bise vient gentiment nous raffraichir... Passés les premiers kilomètres, et l'innévitable montée en régime (et en fréquence cardiaque), il faut trouver un second souffle, ne pas se laisser griser par l'irrésistible panorama offert à nos yeux. Avec l'altitude, le paysage se découvre tout à fait, la verdoyante vallée est à nos pieds. La route est à nous... C'est si insolite de rouler là avec toute cette neige autour. Mer-veil-leux !
Au sommet, les écarts sont significatifs, tout le monde arrive fourbu mais heureux d'avoir vaincu la pesanteur et son défis personnel. Les plus rapides descendent encourager les plus en dificulté. Une petite photo (oui Jorys tu l'auras), et il est temps de filer direction Sorrèze. Descente glaciale, humide, ça et là quelques plaques de neige ou de verglas. Il faut rester vigilant. Crevaison d'Agnès, qui voulait nous montrer en "live" sa rapidité et la qualité de ses interventions. On peut témoigner, c'est de l'efficace. Attention toutefois à ne pas lui confier une capsule d'air comprimé... si vous voulez garder vos deux yeux !
De retour sur le plancher des vaches -de Sorrèze- les mandibules (et le reste) gelés, il nous reste à affronter les quelques bosses, face au vent d'Ouest qui a forci (ou alors c'est nous qui sommes fatigués). Peu de candidats se pressent à l'avant pour prendre les relais... Mais certains, qui se sont réservés des ressources insoupçonnées, les coquins (auraient-ils forcés dans l'ascension ?), en profitent pour marquer le tempo dans les dernières difficultés. L'objectif n'est plus loin, et c'est dans la bonne humeur et sans encombre que nous rejoignons le point de départ, et ,et , et retrouvons notre trésorier Jean-Marc , himself, en stage au Faget. Pour lui, le vélo ce sera demain !
J'oubliais l'essentiel, c'est Fabrice qui règle tout le monde au sprint, malgré une tentative audacieuse de Serge B, parti de trop loin, et rejoint sur le fil grâce à une stratégie d'équipe d'une extrême précision... A côté, le final de Paris-Nice sur la promenade des anglais, c'est du travail d'amateur !
Merci à tous, session de rattrapage le dimanche 4/04 pour ceux qui n'auraient pu la faire, ou ceux qui voudraient la refaire !
Une photo par Jean luc RICARD